Ca parait si simple et futile de faire un article sur « oser vivre ses rêves ». Et pourtant ce n’est absolument pas futile de parler de ce sujet.
Oser c’est quoi ? C’est avoir des rêves ou des envies et les réaliser. C’est oser les réaliser. C’est oser se dire que ça n’arrive pas qu’aux autres. Que ce soit le rêve de devenir prof de plongée en Thaïlande ou simplement de grimper une montagne quand t’es asthmatique, il y a deux choses primordiales à noter :
- Pas de hiérarchie des rêves ou des envies
Il n’y a pas de hiérarchie des rêves ou des envies, il n’y a pas un souhait qui ait plus d’importance qu’un autre. Car mettre une hiérarchie veut implicitement dire que vous allez concentrer vos efforts sur ce rêve-là et ne pas fournir l’énergie nécessaire à la réalisation d’un rêve plus « accessible » que vous pourrez réaliser sans problèmes ici et maintenant. Bien sûr, il y a des périodes dans la vie où vous ne pouvez pas réaliser certains rêves, mais laissez-vous porter par l’opportunité. Une opportunité de réaliser un quelconque rêve se présente ? Saisissez-la.
- Pas de hiérarchie entre les personnes
Il n’y a pas non plus de hiérarchie entre les personnes. Votre rêve de grimper une montagne en étant asthmatique a tout autant de valeur et de mérite d’être réalisé que le rêve d’un de vos amis qui lui rêve de grimper l’Everest sans oxygène. Ou votre rêve de visiter l’Autriche à pieds n’a pas moins de valeur que la personne qui va en PVT en Australie. Pourquoi ? Parce qu’un rêve, par définition, est quelque chose de difficilement voire pas du tout atteignable pour la personne. C’est quelque chose de subjectif et les raisons qui font qu’on a ce rêve nous sont propres.
Par conséquent, il ne faut pas se laisser abattre par certains commentaires « ah mais ça c’est facile, je vous le fais quand vous voulez. ». C’est votre rêve, et sa réalisation vous donnera un sentiment d’accomplissement et de fierté, peu importe sa difficulté pour une autre personne. C’est vous qui comptez dans l’histoire.
Notre vie nous appartient et il ne tient qu’à nous d’en faire quelque chose d’extraordinaire à nos yeux. On est ce qu’on fait, et on ne fait pas parce qu’on est.
Maintenant voici 7 conseils pour tenter de vous motiver à réaliser votre voyage ou votre rêve, quel qu’il soit.
Prendre du temps pour se demander quels sont vos rêves
Ca parait effroyablement idiot ce qu’on dit mais parfois on est tellement happé par son travail ou ses activités quotidiennes qu’on n’a plus le temps de se demander qu’est-ce qu’on a envie de faire dans sa vie. On n’en a qu’une comme on dit, et personne ne sait si elle sera longue ou courte, alors pourquoi attendre d’avoir du temps ? Il faut au contraire prendre ce temps.
Arrêter de vous dire que c’est impossible
Même si personne ne l’a encore fait, dites-vous que vous serez le premier. Si vous vous questionnez (étape 1), et qu’ensuite vous vous dites que c’est impossible, ça n’aura servi à rien de faire l’étape 1. Rien n’est impossible !
Investir du temps
Tout rêve demande une attention particulière et des efforts précis, sans quoi ce serait une routine ou une banalité. Il ne faut pas oublier que ce que vous vous apprêtez à réaliser quelque chose de difficile pour vous et qui dit difficulté dit effort, dit durée, dit persévérance.
« Hard work is a two-way street. You get back exactly what you put in. »
Pour les anglophobes : « Travailler dur est une rue à double sens. Vous rcevez en retour exactement ce que vous avez investi. » (et encore c’est une traduction boiteuse).
Ca rejoint beaucoup l’idée du « no pain, no gain », pas d’efforts, pas de gains.
Ne pas se laisser influencer par l’image que votre rêve pourrait avoir pour les autres
Vous avez un rêve précis, et vous serez fier de le réaliser. Mais pour d’autres, il pourra paraitre insensé, bête, trop facile, ridicule. Ne vous laissez pas influencer. Le rêve est quelque chose de subjectif, et les autres n’ont rien à y mettre leur grain de sel, et il serait vraiment dommage que vous renoncez à un projet
Voir le positif de toutes les situations
Ca peut paraitre étrange de dire ça mais voir le négatif d’une situation risque de freiner votre motivation à réaliser votre projet. Si, dans une étape de votre projet, quelque chose ne fonctionne pas, essayez de voir comment vous pourrez en tirer parti, et tirer parti d’une situation « mauvaise » ne peut se faire, qu’en voyant le bon côté des choses. Parce que si tu ne voyez que le négatif, vous vous démotivez, et ne plus y consacrer le temps que ça mérite etc… jusqu’à abandonner un projet pourtant sur de bons rails. Et le plus souvent, si quelque chose cloche dans votre projet, ça veut bien dire qu’il y a quelque chose à changer, que quelque part, votre idée ne fonctionne pas comme ça et il faut trouver un autre mécanisme, alors à vous d’acquérir la mécanique du « tirer le bon du mauvais ».
Un problème est une difficulté, un challenge, pas un obstacle
Dans la continuité du conseil no 5, il faut aussi garder à l’esprit, ou plus largement avoir un état d’esprit à dire qu’un problème n’en est un qu’au moment où on a choisi qu’il le soit. Tant qu’on n’envisage pas une difficulté comme étant un problème, c’est un challenge, un défi, appelle ça comme tu veux, mais c’est quelque chose de motivant et d’entrainant dans la réalisation d’un projet.
Ne pas avoir peur d’échouer
L’échec fait partie de la vie. Une peur de l’échec te donnera peur de prendre des décisions et vous n’en prendrez pas quand il sera alors nécessaire, pour par exemple saisir une opportunité qui se présente en une fraction de secondes. Croyez-en vous et vous n’aurez pas peur d’échouer. Réaliser un projet (ce que vous appelez avant un « rêve ») c’est sortir de sa « comfort zone », sa zone de confort, un espace où vous ne vous sentez pas forcément à l’aise mais qui vous fait rêver, qui vous inspire, ça vous poussera à vous dépasser. Si tu avez peur de prendre des décisions, par peur d’échouer, vous ne sortirez jamais de votre zone de confort et vous ne serez jamais dans l’univers des possibles réalisations de votre projet.